Mélancolie, par Albert György, sculpteur romain, se trouve en Suisse près du Lac Léman.
Cette sculpture représente le vide causé par le deuil.

Vous êtes en deuil ? La parole est à vous !

La mort fait partie de la vie, mais rien ne nous y prépare totalement. La perte d’un être cher et le tsunami d’émotions qu’elle engendre est synonyme de douleur et le processus de deuil qui s’amorce annonce trop souvent une longue période de guérison pour la personne endeuillée.

Chaque deuil est unique, mais la tristesse demeure une caractéristique commune à chacun lorsqu’on vit une perte. Cependant, l’intensité de la tristesse diffère d’un individu à l’autre selon la relation entretenue avec la personne décédée et les circonstances entourant le décès. Il en est de même pour les besoins de la personne endeuillée en raison des pertes secondaires engendrées.

Un processus en montagnes russes

Au sujet du processus du deuil, Jean Monbourquette , psychologue, auteur et pionnier dans le domaine du deuil, décrit les étapes suivantes :

  1. Le trauma et le choc
  2. Le déni
  3. L’expression des émotions et des sentiments
  4. La réalisation des tâches concrètes reliées au deuil
  5. La quête d’un sens à la perte
  6. L’échange des pardons
  7. Le « laisser partir »
  8. L’héritage

Vivre un deuil, une étape à la fois, ne veut pas dire de façon linéaire et en respectant cet ordre spécifique. On doit le faire à son rythme et selon ses besoins, un jour à la fois.

Il est important d’observer la fluctuation de toutes les émotions vécues au fil des semaines et des mois qui suivent la perte. Certains jours, on a l’impression de progresser, d’aller mieux, alors que le lendemain c’est l’inverse. L’impression de régresser, de retomber dans un état qui nous porte à croire qu’on n’arrivera jamais à reprendre un rythme de vie acceptable est un sentiment commun et normal.

La voie d’évitement, une bonne mauvaise idée !

Sujet tabou, instigateur de malaise et d’incompréhension, le deuil génère divers sentiments, parfois contradictoires, chez les gens qui rencontrent ou côtoient une personne endeuillée. Quoi faire? Quoi dire? Aborder ou non le sujet? Quels mots choisir?

Bien souvent, on craint la maladresse. Alors on choisit la voie d’évitement. On évite le sujet, on initie des conversations pour distraire, on souhaite changer les idées, l’atmosphère, on choisit des sujets légers, qui détendent ou qui font rire.

Mais il faut savoir que ce dont la personne a besoin c’est de parler de son deuil.

L’importance de vivre son deuil, l’importance d’en parler

Tristement, ce qu’on entend souvent chez les gens endeuillés pour qui le téléphone a cessé de sonner, c’est qu’ils ne veulent pas déranger leurs proches alors qu’ils ont grandement besoin de parler, ou que peu de gens semblent avoir du temps pour eux, pour les écouter, pour les aider à vivre leur deuil. Malheureusement, le danger qui les guette est l’isolement, l’incapacité à exprimer la tristesse qui les habite qui résulte en un refoulement d’émotions, ennemi juré du deuil.

Le processus de deuil doit nécessairement passer par l’expression des émotions, d’où l’importance d’un accompagnement adéquat durant les différentes étapes du deuil.

Faire appel à un accompagnateur qualifié en accompagnement dans le deuil peut s’avérer une solution pour les personnes esseulées par le deuil et les aider à traverser sereinement cette épreuve et retrouver une certaine quiétude.

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Suggestion de lecture : Excusez-moi, je suis en deuil